8.12.09

audiophile objet humide

ouch le déshumidificateur roule, les sons s'entourent, j'entends les voix qui s'étirent, les manifestes industriels venir discourir de leurs plus cheres idéologies. ça roule, les ondes changent, se morphent, se transmutent, en ce moment c'est un synthé totalement renfloué derrière tout le noize créé seulement pour déshumidifier, mais la mélodie du clavier s'intensifie, ce loop, ce sample sans lâcher prise, sans même vouloir créer un break, ça tourne et roule comme une musique entendue, malgré nous, aux travers des murs, des B.S. gros blocs quand on tente de s'endormir et, parce qu'affectées par les substances, le groove, le deep bass, le son lourd du loop, s'éternise dans notre oreille, oui, celle qu'on tente de cacher, sous l'oreiller, même cette main à nous qu'on place pour flouer, pallier, importuner un brin ce son, cet hymne ce typique loop, samplé dans un horloge de technologie qui nous dépasse, qui nous trépasse, qui nous domine totalement, on tente de dormir, la main, les mains sur les oreilles, les vibes, les ondes passent au travers, ils nous atteignent, nous touchent, nous flattent même! quel magnificence comment changer aussi facilement ces effets? la nouvelle valse s'allume, les cymbales s'embrument, se briment, s'effilochent sur ces bruits de cloches, ces sonorités..., non pas celles qui rappelle ces enfouies séquelles, ces souvenirs longuement oubliés, tout comme cette barre, qui vient marquer d'où le ton autoritaire, oui, celui qui modifie directement mon raisonnement, c'est comme devenu une valse zen, ce constant noize modifiable sans aucune peine, ni prémonition, comme la vie, comme les entrées qui meublent nos vies, nos existences et même nos principes existentialistes qui osent vouloir obtenir guisent de toutes leurs supplices, son rythme, son beat, ses règles et ses formes qui movent notre monde, qui tempèrent, situent, cadastrent nos êtres.
*
l'issue de ces étranges évocations n'est que liée à l'industrialité de ma musicalité mixé à un bruit incessant ambiant, normalement accepté mais selon mes propres spéciales affinités, deviennent des musiques abstraites pourvues de concepts noizesque, de douleurs exprimées et écoutées que par moi, par ma reconnaissance, mon ouverture, mon acceptation, mon écoute même de l'environnement m'environnant, ces machines, ces monuments, ces produits rassemblant le total processus de la manivelle capitaliste consommatrice, niveau "je demande, je veux", ces modules produisant, malgré elles, malgré leurs fonctions inévitables, notre pleine satisfaction, notre intellectuelle délectation d'avoir finalement obtenu ce qu'on voulait, ce qu'on désirait, le besoin étant le meilleur moteur pour satisfaire l'air que nous respirons. matérialisation, conceptualisation ou instrumentisation, on absorbe le délit, on constate, vit, tendrement mieux le délire, l'endroit où moi et toi, toi, cet objet créateur de modulations auditives introspectives et moi, cet être soumis à ces excès, à ces expulsions, ces expulsées convulsions, se touchent, se transgressent, se connectent, se convoquent, se complètent aussi, dans toute l'Unité du diapason originelle, l'onguent même de la plaie universelle des questionnement existentiels. mais, comment encore entendre autant de notes, autant de sonorité qui, en ce moment, attise mon gré?
*
pourtant, lorsque tout s'envole, avec le vrai vent, le vrai constatant, nous constatons, aigrement, que les brides, arpèges, de ce barde, de cet absurde, finalement chose de consommation, n'est que... ça! cet emblème pour ces cents problèmes, pas le tien, ni le leur, surtout pas le vôtre, mais le mien, ce drapeau apporté, acheté ici pour ce besoin précis, ce détail aussi inassouvi que n'importe quel autre qu'on pourrait trouvé si l'on passerait le Test, l'affaire que personne ne voudrait, l'impitoyable calepin rempli de questions, de cases à cocher, l'examen ultime à passer, non, Non, je ne veux pas m'en départir, je le possède, j'en ai payé solide même! depuis que ça roule, que c'est possédé pour vous, n'entendez-vous pas la roue, pas la roue au sens qu'elle tourne dans la rue, je veux surtout dire, le son de la roue qui n'arrête pas de tourner en loop, en son chez vous, le concept que c'est pas juste un son "at the back" avec des pensées qui soit "normales", NON, je parle surtout d'un intrinsèquement du son, de sa présence d'une presque omniprésence, du genre que tu es là, sur le sofa et que tu ne peux même te lever, tu ne peux même penser, tu ne peux même assimiler, que tu ne peux que subir, et que, finalement, tu ne peux même plus absorber, d'où, surtout, notre automatique requestionnement sur la consommation, celle qui pointe spécialement sur des besoins très précis, exactement ceux qui causent ces soucis, ces quasi-formes de mépris. [...]
*
indubitablement incroyable, les synthés sont hypers graves, ils viennent littéralement rechercher un autre être, un semblant d'Autre existant, évoluant depuis même longtemps au travers des années, des préceptes de nos personnes, qu'on s'entend, cerne, se conçoit certaines psychotiques hallucinations, certaines psychiques incantations, logiquement largué aux oubliettes, tragiquement marqué.
ne comprenant pas aucunement ce qu'il se passe, parce que tout le son s'enveloppe de lui, se comporte que de son orchestration, se défini que par sa prestation, son apparition. il crée l'obturation de l'ouïe, il détruit le canal auditif, il imbrique, implique le pire des martirysations sonores noizique qu'importe l'enfer l'indique, sans aucune teneur même à ce que les noizer (dont moi je suis) imposerait trop leur veto sur l'intrusion ici présente, mais quand même, là (parlons-en from us), on tente de dialecter, on "sent" beaucoup de vouloir, à la lueur des infras actuels ou broadcastés, je crois qu'il y a plus à décrocher, plus à manipuler, le bruit, la distortion que tu nous fais part là, over nique, détermine mon esprit, essaye, pour autant, de prendre d'assaut celui-ci qui s'exaspère, à la fin, à limiter les dégats. le vide, je te sens, tu résistes, tu restes là, le bruit, ta consommation d'énergie se consumme, se dilate, se désagrège, parce que tu sais, il commence à se faire complet de mon point de vue, par le fait que, justement, mes besoins, ce consensus juste que parce que je suis que le seul à bord, conclu, qu'il faut, au final, principalement pour mes économies, te débrancher, te déconnecter de TA réalité, de te disjoncter les poires, pas la briser, mais au moins la rendre entre deux chaises, je sais pas, entre la naissance, et l'évolution quoi, et puis, littéralement te bousiller la caboche en remettant tous tes default settings, comme quoi tu n'aimes pas être ne pas personnalisé, ouais, c'est ce qui te faut, là, le son et la tête en a barre, je stop tes bruits parce que je t'ai consommé, je t'ai acheté et, abjectement, je te own, fucker.

4.12.09

des pulsions dans des dimensions

comment tenter de les comprendre, en premier? comment entreprendre les vrais gestes, les exactes actes qui causeraient, engendreraient les situations telles qu'indiquées, désirées dans notre esprit? comment créer, avec les bons ingrédients, les moments à lesquels certains inassouvis expulsions se doivent de s'exprimer, de s'extirper, et même, se compléter sa boucle, cette éternelle roue qui tourne, retournement de l'existentielle soucoupe. le couple, là où nous le concevons, n'est pas toujours là où nous le pensons, les deux, déjà dualités à leur propre premier degré d'existence, ne peuvent que s'entrecroiser, ne peuvent que s'entrecoincer, non pas dans les bulles quotidiennement accumulées, mais surtout dans la complexité des êtres impliqués, ces parcelles de personnalitées qui, lorsque certaines circonstances ou coïncidences s'agencent, deviennent et transcendent, surtout, des forces innées qui, à la base, exécutent leurs plus naturelles raisons d'exister, leurs puissances ainsi indubitablement divulguées, rentrent, non pas en conflit, mais en réelles concrètes liaisons, quelques fois violentes, ou même virulentes, mais toujours conclusivement constructives, à la longueur de temps d'absorption inconsciemment nécessaire à ces inévitables incontournables connexions. absolument, souvent, insurmontables accrochement, vu les niveaux précis auxquels tous faisons faces, ces clashs, anicroches, embrochement, enlisement, demeurent le lieu, l'endroit où nous, travailleurs, constructeurs, construisons, travaillons, échafaudons et bâtissons, nos maintenant habitables logements, nos chambres qui, potentiellement, amélioreront, lubrifiera l'essence, l'air, le quasi magma qui pourrait nous pogner, nous aspirer, nous asperger, nous immoler, nous consumer. c'est chaud, mais pas humide, comme le reste des autres gestes qualifiés de timides. les doutes m'attirent à ces Toutes Belles qu'elles sont, m'épuisent, me figent. ah! ensorcelons-nous! ces succulentes sublimes envoûtantes Sphères fantasmagoriques...

10.11.09

défloration interne, captation de l'ébène

engloutissons-nous à grand coup de glouglous alcoolisés, enlisons-nous et prosternons-nous autour de cet autel érigé à même les bases solides de notre propre divaguement. comme n'importe quel chameau arrêté pour se déshydrater à un rare oasis, je m'en rempli plein l'estomac, bosse garde-manger à laquelle on peut s'y fier pour, tranquillement, mieux continuer l'intense traversée du désert. la chimie de Coello l'alchimiste en serait toute inspirée, épique quête, malgré moi, imposée; sortons Camus et son étranger plongé directement dans le réel des roulements rocambolesques qui écrasent, mais qui forme, qui reforme à sa manière; nelson, plante grimpante s'agrippant à tout, s'entourant aussi, dû à sa trop grande prédisposition naturelle accrocheuse, être écorché surtout mais non à blâmer, sujet terrestre nuancé par les enfumeuses pensées existentielles voguant dans sa marre cervicale bien à lui. // soleil fornicateur transformant bonheur en bouilli incomestible, astre increvable toujours en position du tireur couché, là-haut sur son perchoir, pouvant atteindre quiconque dans sa mire s'y trouve, sans pour autant nécessité extrême concentration; expérience accumulée au défilement des millions d'années vues passées. moi, marchant sous cet oeil analyseur, je reçois l'effet calorifique de ses rayons accusateurs, tel un prisme, je duplique, réplique et canalise cette lumière perçante vers mon intérieur fleur, végétal vivant et oeuvrant au centre même de ma vitalité fonctionnelle, roue motrice permettant, du moins, un certain avancement. moi, accoudé à la table du mépris, j'attends l'houblonnier bock révélateur de foi constructrice, comme cette corde qu'on nous lancerait lorsque, coincé au fond du puit, on croirait nous avoir oublié à jamais, scellé dans l'oubliette des disparus laissés pour cause, encavé dans le trou d'où aucun ne voulait en savoir la profondeur ou en quoi la teneur de son sol aurait pu être exploitable, si moindrement quelques aventureux spéléologues s'y serait intéressés. moi, suintant porc engraissé qu'aux industrielles cacahuètes intellectuelles qu'on nous jette par la tête à 25cents la poignée, et provenant de la cochonnaille branche généalogique, j'assume le statut véreux de cette porcine condition kasher, jusqu'à mon judaïsme pénien non moins pénalement peiné. moi, ce ramassis de détritus qu'on ne veut pas se départir de peur qu'on en regrette monumentalement le geste erratique par la suite, délibérément jetés et oubliés aux greniers, où l'on mets plus les pieds depuis cette tranquille révolution, dont j'ai guère l'aptitude d'en comprendre toute son sens, littérale sur sa forme mais absolument toujours en filiforme sur le cadastre de notre monde. moi, cet arpenteur propulsé au milieu d'un maelström de lots à défricher, à répertorier, à capter ses secrètes données, à délimiter de façon objective, à séparer ces contenants forestiers tout en appliquant son perfectionnisme d'appoint dûment acquis au gré des saisons, ces lots, ces espaces recoupés à même la chevelure terrienne, vulgaire représentation de la pilosité aboutissant sur mon crâne humain, faut s'arpenter la tête et en cadastrer son être. quand l'énergie solaire déploie et envoi ses propres agents à tes trousses, c'est que la primarité de tes entre-chaires émanent assurément en quelques sombres endroits, certainement au point de compromettre, pas statistiquement mais plus sensiblement, l'environnant alentour qui gère tes hasardeuses entrées impromptues, exactement celles imprévisibles sur lesquelles, spécialement on attire notre attention pour s'agglutiner et en humer son essence pour mieux s'imbiber complètement de ses effluves coïncidentes et concluantes. le cycle des 6 va bon son train d'émissions et moi, je bois la loi indémontable, indémodable, j'assimile les degrés divers et divergents des éructations pénétrantes de ce que cette vie m'intrique, j'ouvre la voie à cette eau-de-vie perverse tant énergivore qu'irrévocablement carnivore à cette frêle déjà viandée cervelle, cette pâle matière grise immobile dans sa crasseuse cage, éternellement testée par ces scientifiques-du-jour, hissant leurs conclusions souvent projetées sans raisonnement, sans concrètes réelles longuement analysés réflexions; on the fly, sur le moment, right on time, la mise est grande, la livrée résultante gave la nécessité d'une réponse, d'une direction à prendre, actions inévitables. aux premières loges dithyrambiques des lymphes envoûtantes que ne cessent d'allécher cette complète personne existante, ce moi, ce je, cette mince partie de ce "on" aussi, oui maintenant huilé aux soupapes de sa moteur-attitude bourbonienne, ce type roulant tranquillement sur les autoroutes rocambolesques de la raison, j'invoque l'autosuffisance de la puissance du Moi (et plus!), je vocifère les vocations inébranlables des reflux gastriques anatomiques du pensant que je suis, et que déferle, sans restriction et sans inflexion, cet incrédule indomptable encrier déluge; célébrons son carnage, son insoucieux impact tant il procure, après maintes mesures de modifications, de bien meilleures fortifications qui domineront l'incroyable devant l'improbable, qui démontreront l'inéluctable victoire contre l'impitoyable imbattable et qui absorbera tantôt le brave guerrier concessionnaire et engagé consciemment, tantôt le môme laissé pour soi, malgré lui, dans la ruelle salle, par sa mère, incapable d'apporter l'amour précis... éloges aux néologismes enrichissants la linguistique mouvante parole de la pensée, ces grands éclats de pure folie nacissique comme lui qui se matte, s'émerveille ou se branle, carrément, avec excitation ou contemplation, tout en constatant son égoïste soi dans le miroir imposé en apprenant, finalement, qu'il ne peut qu'Être, qu'il ne peut que se renvoyer son image, son reflet infect mais potentiellement rectifiable, sa propre indélébile entité, son soi, sa résultante évocatrice, son moi qui évoque, qui me parle, qui attrape les filons de ma sensibilité, qui s'imprègne de pinceaux décoratifs beurrant les toiles accessible, oui, ce Moi, ce Ce qui me Tout.

élocutions et jet introductif sous influence

je crée sous l'impulsion du moment, absolument et intégralement à partir du malmené que je suis, un aliéné de ce monde incompréhensible, un être propulsé en ces zones aucunement accueillantes, en ces plages désertes depuis belle lurette, inaccessibles paysages enfouis. moi, le pitre maigre agrès qui encaisse qui reçoit, qui se porte volontaire peu importe la rive qui arrive, en voguant sur ces fleuves qui ne peuvent que promettre l'inadmissible. je m'échoue peu importe la banquise et j'avoue qu'ici en guise de crise, je ne peux qu'enfler le prestige d'assurer l'exploitation de la tige, cette chose grandissante, révoltante même, qui sème les graines de l'infâme "vraie" vision-objective, l'entité reflétant la confiance réunissant autant les névralgiques internés sans raison que les fonctionnaires existentialistes totalement imbus de leur réelle fonctionnalité. j'encaisse les baffes des relents de la vie à grands rires jaunes injustement sortis de mes mes chanvrières cordes vocales et je me lève et je me résigne encore à rester là, à agir comme le monolithe intergalactique de 2001 consolidé de pur marbre noir d'ont on ne sait de quel système solaire il en a été extrait, cette spécificité dans son acte de présence, analysant, canalisant et répertoriant tout ce qui s'exerce autour, tout ce qui s'enclenche dans le grand processus de la création universelle telle qu'exprimée par la Genèse elle-même, tout, TOUT est vu, lu, et varlopé dans la crasseuse cage cervicale supraterrestre de l'âme habitant cette majestueuse pierre siégeant au coeur de ma tête, ce monument éternel apparu sans aucune raison apparente mais trop bien de singulières coïncidences laissaient reluire le type de quasi-potentiel à attirer ce genre de oméga menhir mégalithique ici, en moi, sur ce plancher territorial mental. je suis las de seulement constater et mat de propreté; le nettoyage environnant de l'ère aide à rendre reluisant mes éclatants pans pierreux, maintenant adoucis par le polissage, directement investi pour complètement donner prestige auprès de quiconque me regardera, me défigurera de ses yeux curieux ou, pour en peindre davantage, me désignera d'un doigt premièrement accusateur, et, deuxièmement, enduit d'égoïste et de narcissique jalousie sans rancune ni remord. oui, j'aurais vraiment envie de crier: mais qu'est-ce que ce fade pôle peut réellement malaxer? à consumer les vertes larmes sous les rouge-orange lamelles coutelières de fer cuisinières, je ne suggère que ces jolies mots excrémentielles: par les voix anales de ma pensée burlesque, j'extirpe de ses propres tripes les inéluctables principes qu'en logique présence de conscience apporte les meilleurs diagnostiques et, qu'importe les archaïques notions académiques ou d'articles journalistiques invariablement issus des fin fonds impudiques de l'amère situation des clochards célestes qui crèchent sous les ponts, je m'exaspère à la vue de ces extractions, et surtout à ces manifestations exultantes expulsé par cet extracteur hors pair qui génère, finalement, que les rejections d'un long cycle humainement scatologique intracorpus pourvu d'excuses, de confessions, de concessions, de réalisations, d'acceptation de sa propre dépravation. qu'avons-nous à se dire outre le standard qu'y est d'en venir à s'enduire entièrement de bons goudrons au goût d'existentialisme à la mode, du dernier cris, de la cire tiré directement des organes entendantes apposés de chacun des deux (mais quatre) murs de notre centre de commandement général et souvent lieu d'invocation de kaizens, exigeants pour l'esprit, mais toujours en ayant un oeil hyper focalisé sur certains advenants impossiblement prévisibles et en une application particulièrement psycho-professionnelle, tant au niveau de la malléable forme semi-inflexible que sur le fond toujours en amont sur les imperceptibles destinées auxquelles les habitués (ou drogués) s'abreuvent. en non-accord avec l'affliction qui s'est imprégné, s'est tranquillement glissé sans aucune seconde comme si le jardinier furtif aurait vu un vulgaire lapin se rendre la dent carrotteuse sous ses yeux alertes et qu'il l'aurait maté et qu'il l'aurait étripé et qu'il s'en aurait fait un parfait buffet; non-accord sur les lignes grossièrement beurrées de bonnes vielles vocifératrices verves propulsives; non-accord aussi sur les agencements incorporés par-delà les valses bêtement langoureuses et dansées en mode déhanchement évoquant des effluves contenant vanité empirique mêlée au savoir pharaonique déchu. fuck, je mords j'envie, je mort j'en vie.

7.11.09

je médite

que de plaisirs à remarcher dans ses propres prés déjà arpentés ayant précédemment été marqués par nos traces de pas et également personnifiés au passage sous le déroulement de nos élans d'aventures dans cette nature qui invoque ô combien les meilleures littératures que même les princes eux-mêmes ne pouvaient se permettre le loisir d'en goûter toute la splendeur intrinsèque étant trop égarés à courir les petits pieds féminins pour s'assurer, un jour, une descendance digne de leur hauteur seigneuriale. je médite dans cet endroit connu de tous mes sens et même au-delà de ceux-ci car, sans croire avoir touché les meilleurs nirvanas atteignables peu importe d'où, territorialement parlant, nous tentons d'en atteindre les sommets, je m'évapore dans son ensemble total, je transcende tout son vivant et son vécu autant à l'intérieur de moi qu'à partir de son extérieur, je m'offre la Promenade ancestrale là où les temps qui étaient et qui ont étés et qui seront se rejoignent au milieu d'un moment irrévocablement présent, je morphe en Lui cette conscience agnostique en son centre et religieusement complexe sur la circonférence, cette palpable présence que seulement lorsque nous la flattons nous en retirons un bien-être unique, exactement comme s'il nous avait été toujours caché, toujours camouflé par on ne sait quelles caractéristiques environnementales environnantes mais maintenant si accessible facilement qu'on ne cesse d'y retourner y marcher pour y rencontrer encore et encore l'ultime douce-moitié déesse issue des plus épiques fantasmes gardés secrètement. transcendandales méditations épicuriennes grâce aux revisites de ces lieux, accès indélébile à la magie enivrante d'un brin de raison à la bonne franquette, vu objectivement imprenable tant sur les excès insignifiants que les réussites insoupçonnées et imprévisibles de notre Être, sommaire cumulatif des gestes actés et des choix assumés, moi, ce jeune moine tranquille confit logiquement à la tâche non monétairement rémunérant de philosopher et, en son temple, errer sans concrets buts, je m'investigue de rendre limpide, le mieux qu'un pensant-prenant le peut, les expressions les plus fidèlement intègres sur les constats existentielles et les expériences sensorielles de mes différentes relations entretenues avec les diverses dérivations et autres activités entrantes et souvent obligatoires, de ce monde, premièrement par les évacuants adéquats qui ouvrent les nouveaux sentiers, le débroussaillement nécessaire à tous explorateurs, expérimentés ou pas, de délimiter les terrains exploitables aux richesses naturelles incalculables, et, en deuxième temps, établir les bases d'une construction au début chétif bivouac à l'allure malheureusement inhabitable, ensuite, un fort bien nanti splendide monastère devenu au des allers et à la mesure des venus du loyal et intrépide charpentier, chaleureusement accueillante et manifestement au devant même des besoins hospitaliers de tous bons voyageurs nonchalamment aboutis à ses murs et, par la suite, dans la complaisance de son antre envoûtée par l'ambiante chaleur (poêle dévorant ardemment les lourdes bûches oblige), les relectures du soi élèvent et rehaussent grandement le niveau analytique de son indéfinissable personne en ces intellectuelles randonnées mentales, je m'édite.

6.11.09

apiculteur en manque de sucre

virevoltantes pensées que sont les mouches disparates de mon esprit, tels des poètes du Romantisme passé échappés de leur époque pour mieux contraster dans l'ère binaire actuel, ça grésille, ça moucharde, ça fustige et anime le mental comme n'importe quel essaim d'insectes en pure aventure commune de chasse épique pour parvenir à nourrir, à survivre et à rassembler tout le nécessaire pour passer le prochain hiver, la prochaine période difficile. comme mon bocal cervical quasi en mode épileptique s'active! par où laisser sortir toutes ces petites entités qui portent en elles-mêmes autant de vie que la somme de leurs semblables? ce soudain reflux d'oxygène importé extérieurement sans même avoir ordonné quelconque démonstration ou signaux pour en obtenir une entrée, une visite, non pas non-désirée, mais, tout de même, impressionne par son nombre total d'invités. je suis l'hôte d'une réunion pour le moins grondante, au mieux enlevante. suite aux votes et suite à la révolte enclenchée au dévoilement des résultats enregistrés, l'assemblée s'est levée et s'est dirigée de part et d'autre de l'endroit, de la pièce réunionnaise en constatant avec grand étonnement que tout était scellé, fermé, dépourvu de sorties. et j'en suis là, avec cette improvisée rencontre, à voir et revoir ces idées lisibles mais non-exploitables, à sélectionner qui/quoi qui sera renvoyé, sera expulsé pour continuer son oeuvre, comme la mère qui enfante et dépose son petit dans un panier de rosiers en l'enveloppant grossièrement de draps usés sur une peu reluisante rivière (va et développe-toi!), ces bibittes deviennent des gestes, des formes d'actions qui auront répercussions et perturbations et qui grandiront, également, avec le temps, avec son environnement dans lequel ils ont été engendrés, ont été effectués, ont été finalement, lancés. c'est la sélection qui détermine, qui ouvre les portes pour laisser, à leur gré, aller les résultats du suffrage à raisonnement. que mes abeilles sillonnent les champs de la vie et en rapportent le fruit-pollen afin que la ruche en crée le miel pour, enfin, ragoûter l'Éden.

20.10.09

mes doigts sentent l'oignon

misérabilisme des bougies d'avant le gâteau, comme le pot, tu reçois quand même le plateau, pas par le côté du visage mais l'apparition direct en bouche. pour souligner: un sandwich aux tomates et fromage bien jaune tranché siégeant auprès de beurre fondu par le toast, pain blanc banalement rôti, encore tout chaud, affectant également, de l'autre part, la mayonnaise, la vraie, celle qui fait en sorte que chacune des tranches de salade fraîchement lavée, donc semi-humide (on le dit pas souvent, mais c'est important), celle qui excitera et rehaussera fièrement la sensation, le goût de verdure typique aux papilles, qui prendra sur son dos le poids du résultat, le gars a blâmé, bref, c'est elle qui encaissera, avec gentleman-itude, toutes les reproches, les post-effets et autres commentaires génériques, et, finalement, l'expérience, le succès ou pas de cette dégustation, de cette activité nourricière en quête d'aventure gustative, de ce simple sandwich; [...]
j'ai dû mettre les doigts à la pâte italienne western spaghetti beaucoup trop longtemps, à ne pas savoir exactement comment séparer à l'aide de l'immense lame non rétractable, en mini sous-section de qu'était sa réalité originelle, son aspect naturel, cet aspect précis lui ayant été donné dans le Grand Jardin où Adam, Ève gouttent le péché de cuisiner, de prendre à même son propre potager, son concept légumier natal, l'oignon. oui mes extrémités manuelles s'y sont plongées trop longtemps car en ce moment, les effluves oignon-esques se dispersent dans la pièce à un rythme quasi-carnavalesque, le tintamarre des odeurs vont bon train sur ses rails de la saveur, et, faisant obligatoirement partie de la section où l'ail prédomine toute la ligue, le tschout-tschout, suivis de gros gloutonnement d'épaisse boucane sortant selon une règle charbonneuse déjà établie, m'embrume totalement l'esprit, me replace indubitablement au centre même de la création, de la confection, du processus permettant d'atteindre la solution, la finalité de son aboutissement, les oignons, bien dissimulés dans le produit, mais toujours olfactivement détectable sur moi. [...]
et peu importe les autres sujets du jour, je m'extirpe de mon île déserte en tentant de nager sur le nord-sud de la destination dans le but totalement d'échapper aux moissons qui inonderont, bientôt, mon cabanon, ce petit abris construit à même juste les débris tout de même parvenus jusqu'ici, sans bouger, s'entendre s'annihiler, autant mieux de s'envoyer de notre plein gré vers les entrailles qui nous ont déjà crachés, chiés ou crashés en cet endroit. étant colon hors de lui, seul, à la merci de la vie, pourquoi ne pas s'essayer à se re-rentrer, se réintégrer? comme un vulgaire suppositoire de pharmacie de quartier prescrit par un médecin grippé, je me dissoudrai dans le colon de la société.[...]
sur ce bonne fête en bonne et due forme.

19.10.09

au cuisinier

à nourrir ces bouches, à rendre l'énergie consommable aux papilles de toutes ces gens, à donner corps et âme tel un marathon culinaire pour créer l'essence qui fera avancer, fonctionner tous ces moteurs humains, du moins jusqu'à la fin de la journée/soirée, whatever, on s'en balance un brin jusqu'où ils iront finalement; à manier, manoeuvrer, gérer même, cette mini-usine à nourriture destinée, désignée conçue pour, au final, enclencher à faire marcher une grande portion, une partie bien définit de la société, ce levier nécessaire à l'engrenage économique actuelle, cette manivelle qui sert spécifiquement à niveler, à tempérer quasiment, dans un sens, cette même économie; et pour toutes autres raisons oubliées (car il y en a tant!), soi fier, soi reconnaissant envers toi, envers toutes tes propres facultés, traits, habiletés qui te permet d'être efficace dans ta tâche, par rapport à toi, par rapport à le ou les défis aussi, comme les fameux rush "d'affaire" ou autres milles déjeuners corporatifs comportant autant de cravates que d'oeufs brouillés, tournés, mirroités, bref, manipulés indépendamment de sa finalité; soi fier d'être cuisinier, chef de cette entreprise nourricière productive, haut placé du placeur en bouche.

15.10.09

funambule insomniaque balançant sur fil de fer ballotant cherche bras dans lequel tomber

sous le clair de lune affamé, et même en somnambule, je tente, j'avance, je déploie les mouvements les plus impeccablement performés pour mieux manifester de contrôle sur la démarche, ce numéro ficelé et joué seulement pour un vide théâtre sans aucune âme regardante, témoin du combat de la résistance et de cette endurance face aux vents envoyés dans mes flancs. avant l'embarquement sur le câble, rien n'indiquait présence prochaine de risques ou d'exposition aux déplacements d'air physique qui importuneraient la marche. tout en avançant tranquillement sur la mince ligne presque coupante, en fait, qui cisaille lentement mais sûrement les mailles, le tissu des bas acrobates sans toutefois littéralement blessé celui-ci, plein de questionnements ce sont imposés à mon esprit, d'une manière à laquelle je ne m'aurais point attendu; NON, pas le bâton dans les mains, que, finalement, sert concrètement à "ne pas faire penser" quand on prend ses allures sur le fil pour ne pas se déconcentrer, NON, ni même l'habit de toile collé sur tout le corps pour appréhender l'importance de l'effet sur le débalancement lorsque vent frotte, NON, pas également le fait qu'il y avait des bras juste en dessous en guise de remplacement de filet protecteur si l'on chute, pourtant, étant funambule, on nous avise de ce type de changement de direction de la présentation, du contenu lui-même, de son environnement, NON, pas les non-sons ambiants existant, ces sons de "bruits de rien" qui sorte de nul part quand on est seul dans un endroit dépourvu de foule, et même si cette foule retiendrait son souffle, elle créerait un minimum de présence auditive pour l'oreille agonisante de silence, NON, non plus le climat qui entoure l'atmosphère, comme absent de la perception de qu'importe le sens, un total manifeste à l'extrême abstraction en cavale de réels, en extradition de la campagne "atteignable" là où on pourrait s'étendre et profiter d'herbes et de nature et de ciel en bleauté, ce climat s'auto assimilant dans sa climatisation automatique dans le sens générique, fade, sans goût, sans couleur, sans saveur, sans odeur, sans milieu, juste des débuts et des fins, NON, pas non plus cette extrême perte de conscience dans ces constatations, analyses à la fois incroyablement complexes et, à certain degrés, perplexes sur leurs propres existences mêmes.

l'autre heure

trop facile à remplir, la journée, je la laisse couler
je choisi l'arrêt du mouvement, le stop intemporel
j'arrête l'horloge comme n'importe quel autre heure
aux minutes à elles-mêmes d'apparaîtrent à l'être!

délire incalculable de délice sans temps
délier la loi emmêlée autour de la tour des rois
charmants maîtres des droits de cette fausse foi
dans le suspendu des aires, lévite mon moi

(question d'attention, vision ou illusion,
appréhension de mauvaises sensations,
je quémande, du moins, une solution,
une manifestation d'une forme de résultat,
un substrat, une ultime conclusion quoi)

avec le recul, les jours s'enligne, s'étire,
l'un dans l'autre; la chaîne devient lourde
l'horrible poids d'un seul mois, pèse
entreprendre l'inverse, on risque qu'on y reste,
à se repasser en boucle, toutes ces doutes

oui! car la passoire ramasse que les grumeaux
ces caillots, morceaux, preuves de maux
marquaient, imprégnaient, ralentissaient
le refoulement et le roulement de la vie

arrêtons-nous, une fois, pour goûter le gruau
cette insolite marmite qu'est l'existence

11.10.09

le escape guy

"mais il a bien failli s'étouffer avec son nez de clown" -téléjournal
you fucker, c'est parfaitement trop bien dit cette phrase, et cette "grande aventure" qui se termine en catimini. "le premier clown de l'espace", shit, c'est exactement ça. pourquoi des fois, comme on les dénigre, tellement, ils nous volent litérairement parlant nos propres impressions, qu'un moment juste précédemment, qu'on avait pensé, qu'on avait crafté, que c'était unique, où même le fruit de l'arbre mental? non mais les médias, des fois, leurs mots, tu les sorts, tu les faits promener sur notre plage, ou dans notre pays, ce monde plein d'images et plein d'idées non point conçues mais au moins pensées, et tu les applique hors normes, dans notre esprit, et voilà, tout est dit; pas bien dit, mais, comme la pointe de cet iceberg, et nous étant des navigateurs, on les remarque et on place une petite marque sur notre map de la tentation, de la compréhension de notre fuckin' monde et de toutes ses ultra contradictions, comme par exemple, dans un premier temps, un clown et son espace, non?
alors voilà, la liberté vient de revenir sur terre, comme on dirait si on aurait certain moyen, ou plus précisément, cette enflammitute dans son dôme bâti sur de bien belle bétonnière en or massif de cirque capitaliste. oui, l'eau de vie s'enivre, mais encore plus l'argent qui monte à la tête, ou "eau" delà de la terre, peu importe, le pouvoir monétaire démontre beaucoup. point de doute sur l'ambition de la mission, mais surtout sur la répartition de l'effet sur le monde, pas sur son existence, mais davantage sur son inexistence, merci guy de reconfirmer, grâce à ce trip extra-terrestre cette ignorance totale, là où tu as tenté d'acquérir, avec cette hauteur, une attention à laquelle tu tendais tendrement. ton projet maintenant, regarde l'effet que ça donne, pour ne pas trop appuyer sur le jeux de mot, tombe pratiquement dans les eaux boueuses de la médiatisa-inaction, comme dirait tous les cyniques de ce monde.
bravo à toi, bravo à la méconnaissance de l'existence de l'eau qui te permet de t'envoler si haut, bravo à celle-ci qui nous a tous créés, tous montrés la puissance de s'en abreuver, d'en dépendre et d'en prendre, genre après une cuite. bravo à la vie qui nous a permis de voir et de boire cette eau, vivons et buvons à tes déboires de haut.
pour le reste, quoi de mieux pour un terrestre ayant trop de faire que d'un pauvre manifeste que de s'élever en l'air pour en faire une fresque totalement burlesque. mais bon, comme les trips engendrent les principes en ces temps où les ogres les mieux monétairement nantis, non pas non-mérité, mais pour le moins mal défrayé, et concrètement, après toute la risée ou le semi hype crée, absolument mal, voyons, pas investit, mais, huh, dépensé?
quelques derniers mots à tous les artistes et tous les autres millions investis dans la médiatisation, comme le fameux principe Dion: bravo d'avoir pas réussi à toucher autant les gens qui, quand même à la base s'intéressaient d'au moins un petit degré à la cause, et que finalement vous avez viré cela d'une manière où tout ce que nous avons comme image restante est un fond de guerre d'amitié décrissé entre un certain nouveau-astronaute et un ami terrestre littéraire en plus d'une constatation flagrante d'une post-couverture d'évènement quasi-inexistante dans la presse internationale, des States aux Français en passant par toutes les autres d'ailleurs. encore une chance qu'ici, c'était un kid du Québec le guy.

enneigement, commencement

en ce 11 octobre 2009, il tombe la neige sur mes pieds qui ne se peuvent plus de rester là sans bouger, sans vouloir même les secouer pour en faire partir cette nouvelle couche qui représente trop bien un ère de changement, une zone où l'ont sera bercer par une autre paire de bras, mère de plusieurs séances d'auto-réflexion, d'auto-balancement, tout comme mon signe de naissance, assurément, que j'anticipe, comme n'importe quel autre normalité, le ciel bleu ou la nuit noire. cet annoncement, ou ce nouvel ensevelissement, tout dépendamment de l'oeil sur lequel nous voulons porter, m'apporte toujours une certaine froideur, ce type de sentiment in-fortant, au départ déstabilisant, mais tranquillement, on sent bien la nouvelle chaleur s'en prendre à nos sens qui deviennent méditatif sous ce nouveau guru. s'arrêter grâce à la neige, c'est se replonger dans sa tanière, lieu de temps éternellement calme, rempli d'un climat inversement chaleureux à la froideur qui se précipite en dehors de celle-ci, expatrié de ses entrailles maternellisantes. c'est lors de cette hibernation, de cette zen introspection, que les garantissements d'une telle coconisation annuelle se mutent en conclusions et/ou actions constructives pour mieux ressortir et être éventuellement mieux munis aux premiers éveils des étés rayons de soleil. remarquer que cette lumineuse électricité ne se poindra que réellement dans quelques mois, et c'est pour cela que je replace ma vision sur le tout-avant, non pas l'anticipation à la sortie hivernale. la neige et le noir, voilà, mais lumière de chandelles aussi, quelques brin d'herbe par-ci par-là, soupe chaude et pain embeurré de côté, poêle construit de vieux métaux directement importé de l'avant-dernier siècle, et l'esprit dans l'esprit ou plutôt, la tête dans la tête, les idées dans les idées, et être ici pour être dans cet état, dans cette condition philosophiquement disposée à traiter les va-et-vients des pensées, comme la chasse aux souris dans les embrumeuses ruelles pierreuse comme si l'on était un vulgaire chat sauvage des bas fonds d'une vieille ville perdue dans le rêve d'un policier londonien à la recherche du sieur étrangleur de putains. le long roulement intellectuel et le remplacement des effets de l'alcool par l'abus de la présence du réél nous donne toujours le droit d'acquérir certaine forme très précis de comment vivre, de comment envisager sa prochaine confrontation aux miroirs, comment se prédestiner à la vue de l'autre évocation de notre moi débalancé, et aussi, comment être en mesure à mieux réagir sur les imposées actions à laquelle nous sommes toujours indubitablement confrontées, ces forces déconcertantes qui nous poussent dans nos moins visitées contrées celles où, justement, nous ne voulons point (ou plus) s'aventurer, l'endroit souvent oublié ou déserté. les renvois vers l'intérieur apportent souvent l'eau nécessaire à faire tourner les roues de l'aventureuse calèche et, grâce à cette nouvelle énergie, des mètres et des mètres de sentier pourront être ainsi défrichés et à l'occasion, dénichés.
c'est tout ce que mes pieds enneigés pensent.