8.12.09

audiophile objet humide

ouch le déshumidificateur roule, les sons s'entourent, j'entends les voix qui s'étirent, les manifestes industriels venir discourir de leurs plus cheres idéologies. ça roule, les ondes changent, se morphent, se transmutent, en ce moment c'est un synthé totalement renfloué derrière tout le noize créé seulement pour déshumidifier, mais la mélodie du clavier s'intensifie, ce loop, ce sample sans lâcher prise, sans même vouloir créer un break, ça tourne et roule comme une musique entendue, malgré nous, aux travers des murs, des B.S. gros blocs quand on tente de s'endormir et, parce qu'affectées par les substances, le groove, le deep bass, le son lourd du loop, s'éternise dans notre oreille, oui, celle qu'on tente de cacher, sous l'oreiller, même cette main à nous qu'on place pour flouer, pallier, importuner un brin ce son, cet hymne ce typique loop, samplé dans un horloge de technologie qui nous dépasse, qui nous trépasse, qui nous domine totalement, on tente de dormir, la main, les mains sur les oreilles, les vibes, les ondes passent au travers, ils nous atteignent, nous touchent, nous flattent même! quel magnificence comment changer aussi facilement ces effets? la nouvelle valse s'allume, les cymbales s'embrument, se briment, s'effilochent sur ces bruits de cloches, ces sonorités..., non pas celles qui rappelle ces enfouies séquelles, ces souvenirs longuement oubliés, tout comme cette barre, qui vient marquer d'où le ton autoritaire, oui, celui qui modifie directement mon raisonnement, c'est comme devenu une valse zen, ce constant noize modifiable sans aucune peine, ni prémonition, comme la vie, comme les entrées qui meublent nos vies, nos existences et même nos principes existentialistes qui osent vouloir obtenir guisent de toutes leurs supplices, son rythme, son beat, ses règles et ses formes qui movent notre monde, qui tempèrent, situent, cadastrent nos êtres.
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l'issue de ces étranges évocations n'est que liée à l'industrialité de ma musicalité mixé à un bruit incessant ambiant, normalement accepté mais selon mes propres spéciales affinités, deviennent des musiques abstraites pourvues de concepts noizesque, de douleurs exprimées et écoutées que par moi, par ma reconnaissance, mon ouverture, mon acceptation, mon écoute même de l'environnement m'environnant, ces machines, ces monuments, ces produits rassemblant le total processus de la manivelle capitaliste consommatrice, niveau "je demande, je veux", ces modules produisant, malgré elles, malgré leurs fonctions inévitables, notre pleine satisfaction, notre intellectuelle délectation d'avoir finalement obtenu ce qu'on voulait, ce qu'on désirait, le besoin étant le meilleur moteur pour satisfaire l'air que nous respirons. matérialisation, conceptualisation ou instrumentisation, on absorbe le délit, on constate, vit, tendrement mieux le délire, l'endroit où moi et toi, toi, cet objet créateur de modulations auditives introspectives et moi, cet être soumis à ces excès, à ces expulsions, ces expulsées convulsions, se touchent, se transgressent, se connectent, se convoquent, se complètent aussi, dans toute l'Unité du diapason originelle, l'onguent même de la plaie universelle des questionnement existentiels. mais, comment encore entendre autant de notes, autant de sonorité qui, en ce moment, attise mon gré?
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pourtant, lorsque tout s'envole, avec le vrai vent, le vrai constatant, nous constatons, aigrement, que les brides, arpèges, de ce barde, de cet absurde, finalement chose de consommation, n'est que... ça! cet emblème pour ces cents problèmes, pas le tien, ni le leur, surtout pas le vôtre, mais le mien, ce drapeau apporté, acheté ici pour ce besoin précis, ce détail aussi inassouvi que n'importe quel autre qu'on pourrait trouvé si l'on passerait le Test, l'affaire que personne ne voudrait, l'impitoyable calepin rempli de questions, de cases à cocher, l'examen ultime à passer, non, Non, je ne veux pas m'en départir, je le possède, j'en ai payé solide même! depuis que ça roule, que c'est possédé pour vous, n'entendez-vous pas la roue, pas la roue au sens qu'elle tourne dans la rue, je veux surtout dire, le son de la roue qui n'arrête pas de tourner en loop, en son chez vous, le concept que c'est pas juste un son "at the back" avec des pensées qui soit "normales", NON, je parle surtout d'un intrinsèquement du son, de sa présence d'une presque omniprésence, du genre que tu es là, sur le sofa et que tu ne peux même te lever, tu ne peux même penser, tu ne peux même assimiler, que tu ne peux que subir, et que, finalement, tu ne peux même plus absorber, d'où, surtout, notre automatique requestionnement sur la consommation, celle qui pointe spécialement sur des besoins très précis, exactement ceux qui causent ces soucis, ces quasi-formes de mépris. [...]
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indubitablement incroyable, les synthés sont hypers graves, ils viennent littéralement rechercher un autre être, un semblant d'Autre existant, évoluant depuis même longtemps au travers des années, des préceptes de nos personnes, qu'on s'entend, cerne, se conçoit certaines psychotiques hallucinations, certaines psychiques incantations, logiquement largué aux oubliettes, tragiquement marqué.
ne comprenant pas aucunement ce qu'il se passe, parce que tout le son s'enveloppe de lui, se comporte que de son orchestration, se défini que par sa prestation, son apparition. il crée l'obturation de l'ouïe, il détruit le canal auditif, il imbrique, implique le pire des martirysations sonores noizique qu'importe l'enfer l'indique, sans aucune teneur même à ce que les noizer (dont moi je suis) imposerait trop leur veto sur l'intrusion ici présente, mais quand même, là (parlons-en from us), on tente de dialecter, on "sent" beaucoup de vouloir, à la lueur des infras actuels ou broadcastés, je crois qu'il y a plus à décrocher, plus à manipuler, le bruit, la distortion que tu nous fais part là, over nique, détermine mon esprit, essaye, pour autant, de prendre d'assaut celui-ci qui s'exaspère, à la fin, à limiter les dégats. le vide, je te sens, tu résistes, tu restes là, le bruit, ta consommation d'énergie se consumme, se dilate, se désagrège, parce que tu sais, il commence à se faire complet de mon point de vue, par le fait que, justement, mes besoins, ce consensus juste que parce que je suis que le seul à bord, conclu, qu'il faut, au final, principalement pour mes économies, te débrancher, te déconnecter de TA réalité, de te disjoncter les poires, pas la briser, mais au moins la rendre entre deux chaises, je sais pas, entre la naissance, et l'évolution quoi, et puis, littéralement te bousiller la caboche en remettant tous tes default settings, comme quoi tu n'aimes pas être ne pas personnalisé, ouais, c'est ce qui te faut, là, le son et la tête en a barre, je stop tes bruits parce que je t'ai consommé, je t'ai acheté et, abjectement, je te own, fucker.

1 commentaire:

Артур Борис  a dit...

je suis артур борис un résident/citoyen de la république de russie. j'ai 42 ans, un entrepreneur/homme d'affaires. J'ai déjà eu des difficultés à financer mon projet/entreprise, si ce n'est pour un bon ami à moi qui m'a présenté à m. pedro pour obtenir un prêt d'une valeur de 250 000 USD de sa société. lorsque je les ai contactés, il n'a fallu que cinq jours ouvrables pour que mon processus de prêt soit terminé et transféré sur mon compte. même avec de mauvais antécédents de crédit, ils vous offrent toujours leurs services. ils proposent également toutes sortes de prêts tels que des prêts commerciaux, des prêts immobiliers, des prêts personnels, des prêts automobiles. je ne sais comment les remercier pour ce qu'ils ont fait pour moi mais dieu les récompensera selon ses richesses en gloire. si vous avez besoin d'une aide financière urgente, contactez-les dès aujourd'hui par e-mail pedroloanss@gmail.com