11.10.09

le escape guy

"mais il a bien failli s'étouffer avec son nez de clown" -téléjournal
you fucker, c'est parfaitement trop bien dit cette phrase, et cette "grande aventure" qui se termine en catimini. "le premier clown de l'espace", shit, c'est exactement ça. pourquoi des fois, comme on les dénigre, tellement, ils nous volent litérairement parlant nos propres impressions, qu'un moment juste précédemment, qu'on avait pensé, qu'on avait crafté, que c'était unique, où même le fruit de l'arbre mental? non mais les médias, des fois, leurs mots, tu les sorts, tu les faits promener sur notre plage, ou dans notre pays, ce monde plein d'images et plein d'idées non point conçues mais au moins pensées, et tu les applique hors normes, dans notre esprit, et voilà, tout est dit; pas bien dit, mais, comme la pointe de cet iceberg, et nous étant des navigateurs, on les remarque et on place une petite marque sur notre map de la tentation, de la compréhension de notre fuckin' monde et de toutes ses ultra contradictions, comme par exemple, dans un premier temps, un clown et son espace, non?
alors voilà, la liberté vient de revenir sur terre, comme on dirait si on aurait certain moyen, ou plus précisément, cette enflammitute dans son dôme bâti sur de bien belle bétonnière en or massif de cirque capitaliste. oui, l'eau de vie s'enivre, mais encore plus l'argent qui monte à la tête, ou "eau" delà de la terre, peu importe, le pouvoir monétaire démontre beaucoup. point de doute sur l'ambition de la mission, mais surtout sur la répartition de l'effet sur le monde, pas sur son existence, mais davantage sur son inexistence, merci guy de reconfirmer, grâce à ce trip extra-terrestre cette ignorance totale, là où tu as tenté d'acquérir, avec cette hauteur, une attention à laquelle tu tendais tendrement. ton projet maintenant, regarde l'effet que ça donne, pour ne pas trop appuyer sur le jeux de mot, tombe pratiquement dans les eaux boueuses de la médiatisa-inaction, comme dirait tous les cyniques de ce monde.
bravo à toi, bravo à la méconnaissance de l'existence de l'eau qui te permet de t'envoler si haut, bravo à celle-ci qui nous a tous créés, tous montrés la puissance de s'en abreuver, d'en dépendre et d'en prendre, genre après une cuite. bravo à la vie qui nous a permis de voir et de boire cette eau, vivons et buvons à tes déboires de haut.
pour le reste, quoi de mieux pour un terrestre ayant trop de faire que d'un pauvre manifeste que de s'élever en l'air pour en faire une fresque totalement burlesque. mais bon, comme les trips engendrent les principes en ces temps où les ogres les mieux monétairement nantis, non pas non-mérité, mais pour le moins mal défrayé, et concrètement, après toute la risée ou le semi hype crée, absolument mal, voyons, pas investit, mais, huh, dépensé?
quelques derniers mots à tous les artistes et tous les autres millions investis dans la médiatisation, comme le fameux principe Dion: bravo d'avoir pas réussi à toucher autant les gens qui, quand même à la base s'intéressaient d'au moins un petit degré à la cause, et que finalement vous avez viré cela d'une manière où tout ce que nous avons comme image restante est un fond de guerre d'amitié décrissé entre un certain nouveau-astronaute et un ami terrestre littéraire en plus d'une constatation flagrante d'une post-couverture d'évènement quasi-inexistante dans la presse internationale, des States aux Français en passant par toutes les autres d'ailleurs. encore une chance qu'ici, c'était un kid du Québec le guy.

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