15.10.09

l'autre heure

trop facile à remplir, la journée, je la laisse couler
je choisi l'arrêt du mouvement, le stop intemporel
j'arrête l'horloge comme n'importe quel autre heure
aux minutes à elles-mêmes d'apparaîtrent à l'être!

délire incalculable de délice sans temps
délier la loi emmêlée autour de la tour des rois
charmants maîtres des droits de cette fausse foi
dans le suspendu des aires, lévite mon moi

(question d'attention, vision ou illusion,
appréhension de mauvaises sensations,
je quémande, du moins, une solution,
une manifestation d'une forme de résultat,
un substrat, une ultime conclusion quoi)

avec le recul, les jours s'enligne, s'étire,
l'un dans l'autre; la chaîne devient lourde
l'horrible poids d'un seul mois, pèse
entreprendre l'inverse, on risque qu'on y reste,
à se repasser en boucle, toutes ces doutes

oui! car la passoire ramasse que les grumeaux
ces caillots, morceaux, preuves de maux
marquaient, imprégnaient, ralentissaient
le refoulement et le roulement de la vie

arrêtons-nous, une fois, pour goûter le gruau
cette insolite marmite qu'est l'existence

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