10.11.09

élocutions et jet introductif sous influence

je crée sous l'impulsion du moment, absolument et intégralement à partir du malmené que je suis, un aliéné de ce monde incompréhensible, un être propulsé en ces zones aucunement accueillantes, en ces plages désertes depuis belle lurette, inaccessibles paysages enfouis. moi, le pitre maigre agrès qui encaisse qui reçoit, qui se porte volontaire peu importe la rive qui arrive, en voguant sur ces fleuves qui ne peuvent que promettre l'inadmissible. je m'échoue peu importe la banquise et j'avoue qu'ici en guise de crise, je ne peux qu'enfler le prestige d'assurer l'exploitation de la tige, cette chose grandissante, révoltante même, qui sème les graines de l'infâme "vraie" vision-objective, l'entité reflétant la confiance réunissant autant les névralgiques internés sans raison que les fonctionnaires existentialistes totalement imbus de leur réelle fonctionnalité. j'encaisse les baffes des relents de la vie à grands rires jaunes injustement sortis de mes mes chanvrières cordes vocales et je me lève et je me résigne encore à rester là, à agir comme le monolithe intergalactique de 2001 consolidé de pur marbre noir d'ont on ne sait de quel système solaire il en a été extrait, cette spécificité dans son acte de présence, analysant, canalisant et répertoriant tout ce qui s'exerce autour, tout ce qui s'enclenche dans le grand processus de la création universelle telle qu'exprimée par la Genèse elle-même, tout, TOUT est vu, lu, et varlopé dans la crasseuse cage cervicale supraterrestre de l'âme habitant cette majestueuse pierre siégeant au coeur de ma tête, ce monument éternel apparu sans aucune raison apparente mais trop bien de singulières coïncidences laissaient reluire le type de quasi-potentiel à attirer ce genre de oméga menhir mégalithique ici, en moi, sur ce plancher territorial mental. je suis las de seulement constater et mat de propreté; le nettoyage environnant de l'ère aide à rendre reluisant mes éclatants pans pierreux, maintenant adoucis par le polissage, directement investi pour complètement donner prestige auprès de quiconque me regardera, me défigurera de ses yeux curieux ou, pour en peindre davantage, me désignera d'un doigt premièrement accusateur, et, deuxièmement, enduit d'égoïste et de narcissique jalousie sans rancune ni remord. oui, j'aurais vraiment envie de crier: mais qu'est-ce que ce fade pôle peut réellement malaxer? à consumer les vertes larmes sous les rouge-orange lamelles coutelières de fer cuisinières, je ne suggère que ces jolies mots excrémentielles: par les voix anales de ma pensée burlesque, j'extirpe de ses propres tripes les inéluctables principes qu'en logique présence de conscience apporte les meilleurs diagnostiques et, qu'importe les archaïques notions académiques ou d'articles journalistiques invariablement issus des fin fonds impudiques de l'amère situation des clochards célestes qui crèchent sous les ponts, je m'exaspère à la vue de ces extractions, et surtout à ces manifestations exultantes expulsé par cet extracteur hors pair qui génère, finalement, que les rejections d'un long cycle humainement scatologique intracorpus pourvu d'excuses, de confessions, de concessions, de réalisations, d'acceptation de sa propre dépravation. qu'avons-nous à se dire outre le standard qu'y est d'en venir à s'enduire entièrement de bons goudrons au goût d'existentialisme à la mode, du dernier cris, de la cire tiré directement des organes entendantes apposés de chacun des deux (mais quatre) murs de notre centre de commandement général et souvent lieu d'invocation de kaizens, exigeants pour l'esprit, mais toujours en ayant un oeil hyper focalisé sur certains advenants impossiblement prévisibles et en une application particulièrement psycho-professionnelle, tant au niveau de la malléable forme semi-inflexible que sur le fond toujours en amont sur les imperceptibles destinées auxquelles les habitués (ou drogués) s'abreuvent. en non-accord avec l'affliction qui s'est imprégné, s'est tranquillement glissé sans aucune seconde comme si le jardinier furtif aurait vu un vulgaire lapin se rendre la dent carrotteuse sous ses yeux alertes et qu'il l'aurait maté et qu'il l'aurait étripé et qu'il s'en aurait fait un parfait buffet; non-accord sur les lignes grossièrement beurrées de bonnes vielles vocifératrices verves propulsives; non-accord aussi sur les agencements incorporés par-delà les valses bêtement langoureuses et dansées en mode déhanchement évoquant des effluves contenant vanité empirique mêlée au savoir pharaonique déchu. fuck, je mords j'envie, je mort j'en vie.

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