8.12.09
audiophile objet humide
*
l'issue de ces étranges évocations n'est que liée à l'industrialité de ma musicalité mixé à un bruit incessant ambiant, normalement accepté mais selon mes propres spéciales affinités, deviennent des musiques abstraites pourvues de concepts noizesque, de douleurs exprimées et écoutées que par moi, par ma reconnaissance, mon ouverture, mon acceptation, mon écoute même de l'environnement m'environnant, ces machines, ces monuments, ces produits rassemblant le total processus de la manivelle capitaliste consommatrice, niveau "je demande, je veux", ces modules produisant, malgré elles, malgré leurs fonctions inévitables, notre pleine satisfaction, notre intellectuelle délectation d'avoir finalement obtenu ce qu'on voulait, ce qu'on désirait, le besoin étant le meilleur moteur pour satisfaire l'air que nous respirons. matérialisation, conceptualisation ou instrumentisation, on absorbe le délit, on constate, vit, tendrement mieux le délire, l'endroit où moi et toi, toi, cet objet créateur de modulations auditives introspectives et moi, cet être soumis à ces excès, à ces expulsions, ces expulsées convulsions, se touchent, se transgressent, se connectent, se convoquent, se complètent aussi, dans toute l'Unité du diapason originelle, l'onguent même de la plaie universelle des questionnement existentiels. mais, comment encore entendre autant de notes, autant de sonorité qui, en ce moment, attise mon gré?
*
pourtant, lorsque tout s'envole, avec le vrai vent, le vrai constatant, nous constatons, aigrement, que les brides, arpèges, de ce barde, de cet absurde, finalement chose de consommation, n'est que... ça! cet emblème pour ces cents problèmes, pas le tien, ni le leur, surtout pas le vôtre, mais le mien, ce drapeau apporté, acheté ici pour ce besoin précis, ce détail aussi inassouvi que n'importe quel autre qu'on pourrait trouvé si l'on passerait le Test, l'affaire que personne ne voudrait, l'impitoyable calepin rempli de questions, de cases à cocher, l'examen ultime à passer, non, Non, je ne veux pas m'en départir, je le possède, j'en ai payé solide même! depuis que ça roule, que c'est possédé pour vous, n'entendez-vous pas la roue, pas la roue au sens qu'elle tourne dans la rue, je veux surtout dire, le son de la roue qui n'arrête pas de tourner en loop, en son chez vous, le concept que c'est pas juste un son "at the back" avec des pensées qui soit "normales", NON, je parle surtout d'un intrinsèquement du son, de sa présence d'une presque omniprésence, du genre que tu es là, sur le sofa et que tu ne peux même te lever, tu ne peux même penser, tu ne peux même assimiler, que tu ne peux que subir, et que, finalement, tu ne peux même plus absorber, d'où, surtout, notre automatique requestionnement sur la consommation, celle qui pointe spécialement sur des besoins très précis, exactement ceux qui causent ces soucis, ces quasi-formes de mépris. [...]
*
indubitablement incroyable, les synthés sont hypers graves, ils viennent littéralement rechercher un autre être, un semblant d'Autre existant, évoluant depuis même longtemps au travers des années, des préceptes de nos personnes, qu'on s'entend, cerne, se conçoit certaines psychotiques hallucinations, certaines psychiques incantations, logiquement largué aux oubliettes, tragiquement marqué.
ne comprenant pas aucunement ce qu'il se passe, parce que tout le son s'enveloppe de lui, se comporte que de son orchestration, se défini que par sa prestation, son apparition. il crée l'obturation de l'ouïe, il détruit le canal auditif, il imbrique, implique le pire des martirysations sonores noizique qu'importe l'enfer l'indique, sans aucune teneur même à ce que les noizer (dont moi je suis) imposerait trop leur veto sur l'intrusion ici présente, mais quand même, là (parlons-en from us), on tente de dialecter, on "sent" beaucoup de vouloir, à la lueur des infras actuels ou broadcastés, je crois qu'il y a plus à décrocher, plus à manipuler, le bruit, la distortion que tu nous fais part là, over nique, détermine mon esprit, essaye, pour autant, de prendre d'assaut celui-ci qui s'exaspère, à la fin, à limiter les dégats. le vide, je te sens, tu résistes, tu restes là, le bruit, ta consommation d'énergie se consumme, se dilate, se désagrège, parce que tu sais, il commence à se faire complet de mon point de vue, par le fait que, justement, mes besoins, ce consensus juste que parce que je suis que le seul à bord, conclu, qu'il faut, au final, principalement pour mes économies, te débrancher, te déconnecter de TA réalité, de te disjoncter les poires, pas la briser, mais au moins la rendre entre deux chaises, je sais pas, entre la naissance, et l'évolution quoi, et puis, littéralement te bousiller la caboche en remettant tous tes default settings, comme quoi tu n'aimes pas être ne pas personnalisé, ouais, c'est ce qui te faut, là, le son et la tête en a barre, je stop tes bruits parce que je t'ai consommé, je t'ai acheté et, abjectement, je te own, fucker.
4.12.09
des pulsions dans des dimensions
10.11.09
défloration interne, captation de l'ébène
élocutions et jet introductif sous influence
7.11.09
je médite
6.11.09
apiculteur en manque de sucre
20.10.09
mes doigts sentent l'oignon
j'ai dû mettre les doigts à la pâte italienne western spaghetti beaucoup trop longtemps, à ne pas savoir exactement comment séparer à l'aide de l'immense lame non rétractable, en mini sous-section de qu'était sa réalité originelle, son aspect naturel, cet aspect précis lui ayant été donné dans le Grand Jardin où Adam, Ève gouttent le péché de cuisiner, de prendre à même son propre potager, son concept légumier natal, l'oignon. oui mes extrémités manuelles s'y sont plongées trop longtemps car en ce moment, les effluves oignon-esques se dispersent dans la pièce à un rythme quasi-carnavalesque, le tintamarre des odeurs vont bon train sur ses rails de la saveur, et, faisant obligatoirement partie de la section où l'ail prédomine toute la ligue, le tschout-tschout, suivis de gros gloutonnement d'épaisse boucane sortant selon une règle charbonneuse déjà établie, m'embrume totalement l'esprit, me replace indubitablement au centre même de la création, de la confection, du processus permettant d'atteindre la solution, la finalité de son aboutissement, les oignons, bien dissimulés dans le produit, mais toujours olfactivement détectable sur moi. [...]
et peu importe les autres sujets du jour, je m'extirpe de mon île déserte en tentant de nager sur le nord-sud de la destination dans le but totalement d'échapper aux moissons qui inonderont, bientôt, mon cabanon, ce petit abris construit à même juste les débris tout de même parvenus jusqu'ici, sans bouger, s'entendre s'annihiler, autant mieux de s'envoyer de notre plein gré vers les entrailles qui nous ont déjà crachés, chiés ou crashés en cet endroit. étant colon hors de lui, seul, à la merci de la vie, pourquoi ne pas s'essayer à se re-rentrer, se réintégrer? comme un vulgaire suppositoire de pharmacie de quartier prescrit par un médecin grippé, je me dissoudrai dans le colon de la société.[...]
sur ce bonne fête en bonne et due forme.
19.10.09
au cuisinier
15.10.09
funambule insomniaque balançant sur fil de fer ballotant cherche bras dans lequel tomber
l'autre heure
je choisi l'arrêt du mouvement, le stop intemporel
j'arrête l'horloge comme n'importe quel autre heure
aux minutes à elles-mêmes d'apparaîtrent à l'être!
délire incalculable de délice sans temps
délier la loi emmêlée autour de la tour des rois
charmants maîtres des droits de cette fausse foi
dans le suspendu des aires, lévite mon moi
(question d'attention, vision ou illusion,
appréhension de mauvaises sensations,
je quémande, du moins, une solution,
une manifestation d'une forme de résultat,
un substrat, une ultime conclusion quoi)
avec le recul, les jours s'enligne, s'étire,
l'un dans l'autre; la chaîne devient lourde
l'horrible poids d'un seul mois, pèse
entreprendre l'inverse, on risque qu'on y reste,
à se repasser en boucle, toutes ces doutes
oui! car la passoire ramasse que les grumeaux
ces caillots, morceaux, preuves de maux
marquaient, imprégnaient, ralentissaient
le refoulement et le roulement de la vie
arrêtons-nous, une fois, pour goûter le gruau
cette insolite marmite qu'est l'existence
11.10.09
le escape guy
you fucker, c'est parfaitement trop bien dit cette phrase, et cette "grande aventure" qui se termine en catimini. "le premier clown de l'espace", shit, c'est exactement ça. pourquoi des fois, comme on les dénigre, tellement, ils nous volent litérairement parlant nos propres impressions, qu'un moment juste précédemment, qu'on avait pensé, qu'on avait crafté, que c'était unique, où même le fruit de l'arbre mental? non mais les médias, des fois, leurs mots, tu les sorts, tu les faits promener sur notre plage, ou dans notre pays, ce monde plein d'images et plein d'idées non point conçues mais au moins pensées, et tu les applique hors normes, dans notre esprit, et voilà, tout est dit; pas bien dit, mais, comme la pointe de cet iceberg, et nous étant des navigateurs, on les remarque et on place une petite marque sur notre map de la tentation, de la compréhension de notre fuckin' monde et de toutes ses ultra contradictions, comme par exemple, dans un premier temps, un clown et son espace, non?
alors voilà, la liberté vient de revenir sur terre, comme on dirait si on aurait certain moyen, ou plus précisément, cette enflammitute dans son dôme bâti sur de bien belle bétonnière en or massif de cirque capitaliste. oui, l'eau de vie s'enivre, mais encore plus l'argent qui monte à la tête, ou "eau" delà de la terre, peu importe, le pouvoir monétaire démontre beaucoup. point de doute sur l'ambition de la mission, mais surtout sur la répartition de l'effet sur le monde, pas sur son existence, mais davantage sur son inexistence, merci guy de reconfirmer, grâce à ce trip extra-terrestre cette ignorance totale, là où tu as tenté d'acquérir, avec cette hauteur, une attention à laquelle tu tendais tendrement. ton projet maintenant, regarde l'effet que ça donne, pour ne pas trop appuyer sur le jeux de mot, tombe pratiquement dans les eaux boueuses de la médiatisa-inaction, comme dirait tous les cyniques de ce monde.
bravo à toi, bravo à la méconnaissance de l'existence de l'eau qui te permet de t'envoler si haut, bravo à celle-ci qui nous a tous créés, tous montrés la puissance de s'en abreuver, d'en dépendre et d'en prendre, genre après une cuite. bravo à la vie qui nous a permis de voir et de boire cette eau, vivons et buvons à tes déboires de haut.
pour le reste, quoi de mieux pour un terrestre ayant trop de faire que d'un pauvre manifeste que de s'élever en l'air pour en faire une fresque totalement burlesque. mais bon, comme les trips engendrent les principes en ces temps où les ogres les mieux monétairement nantis, non pas non-mérité, mais pour le moins mal défrayé, et concrètement, après toute la risée ou le semi hype crée, absolument mal, voyons, pas investit, mais, huh, dépensé?
quelques derniers mots à tous les artistes et tous les autres millions investis dans la médiatisation, comme le fameux principe Dion: bravo d'avoir pas réussi à toucher autant les gens qui, quand même à la base s'intéressaient d'au moins un petit degré à la cause, et que finalement vous avez viré cela d'une manière où tout ce que nous avons comme image restante est un fond de guerre d'amitié décrissé entre un certain nouveau-astronaute et un ami terrestre littéraire en plus d'une constatation flagrante d'une post-couverture d'évènement quasi-inexistante dans la presse internationale, des States aux Français en passant par toutes les autres d'ailleurs. encore une chance qu'ici, c'était un kid du Québec le guy.
enneigement, commencement
c'est tout ce que mes pieds enneigés pensent.
12.2.08
d'images en images avec Harun Farocki
«Harun Farocki: Hier, à la conférence, Philippe Despoix nous a montré cette réclame allemande des années 40-41, qui expliquait que l'appareil photographique pouvait vous protéger sur le front. Achetez une caméra, et vous serez protégé des balles ! Et bien entendu, c'est en grande partie vrai. J'ai connu cette expérience. Nous étions une fois dans un zoo, et nous filmions un tigre, non pas un tigre en cage, mais en liberté. Derrière la caméra, vous n'aviez plus peur !»
incroyable! mais je comprends le principe parce qu'étant moi-même à mes heures, photographe, le concept d'être derrière l'objectif me rend quelque peu invulnérable, dans le sens que je me sens comme "absent" de la scène que je veux cadrer, que je veux capturer. je suis loin d'admettre le fait que dans cet état c'est impossible que je puisse me prendre une balle de fusil, mais si on repousse ce concept, dans ce contexte historique, c'est "presque" compréhensible. on disait que les gens envoyait de la vraie nourriture à Donalda dans Les histoires des pays d'en haut. on disait même que les gens s'habillaient convenablement devant la télé parce qu'ils pensaient ou plutôt parce qu'ils croyaient que l'annonceur des nouvelles les voyaient. c'est pour dire que la relation avec les objectifs qui prennent des images, avec les médias de projection était non-comprise. le fait que durant la deuxième guerre mondiale il y eu ce genre de propos m'étonne beaucoup mais à y regarder, c'est presque plausible. M. Farocki étudie les images de guerres à travers l'histoire de manière dans «Images de guerre». il est surtout intéressé par les photos d'opérations militaires aériennes.
«HorsChamp: Vous vous attardez par exemple à ces images censées nous révéler la précision des dites « frappes chirurgicales », des « bombes intelligentes ». Dans ces images, l'humain est absent, la mort est complètement évacuée de l'image. Ces images apparaissent avec la guerre du Golfe.»
face à ces images aériennes, nous ne pouvons constater directement l'impact humain, les dommages matériels. nous voyons une "zone" détruite ou atteinte. du haut du ciel et à cet distance, les repères sont plus difficiles à cerner et ainsi l'importance de l'impact d'une bombe, à la vision de ces images opérationnelles, est moindre. on est témoin plus d'un fait sans conséquence, de manière quasi irréel-vu qu'on n'a pas la vision "les deux pieds sur terre" du même fait. la relation est presque similaire lorsque nous voyons ces archives de la Deuxième ou de la Première Guerre. même si les images sont filmées ou photographiées "comme si que nous étions là", l'impact, surtout dû à la qualité vintage, est distant dans le sens que oui, ça s'est passé, mais les clichés, les images font tellement état d'eux-mêmes de dédatements que nous ne pouvons s'y associer concrètement dans la modernité d'aujourd'hui. donc, elles sont non pas irréel mais plus de l'état du souvenirs, comme à l'éveil lorsque nous nous représentons un rêve précis. les images de ce temps, malgré toute leur dramatisation ne nous atteint plus d'un manière. elles sont seulement devenues une référence, une trace de cette période. même si à la première seconde elles frappent plus que les images opérationnelles aériennes, le résultat est le même; le constat d'un fait. aujourd'hui, les images proviennent "live", les journalistes sont directement dans le tank des soldats et marchent à côté d'eux. elles sont réels et presque trop réels. dans le sens qu'on a tellement apprivoisé la présence de la télé dans nos salons que l'aspect relationnel que nous entretenons avec les images est totalement déconnecté. on est bien assis dans notre salon et peu importe ce qui défilera au petit écran, l'impact, contrairement à ce qu'il faisait autrefois, ne nous fera plus décider de notre habillement. je pousse un peu à l'extrême, mais c'est pour dire qu'aujourd'hui quoiqu'il passera comme reportage de guerre qu'il soit en HD ou qu'il soit en live, avec le journaliste casqué presqu'habiller en soldat, nous allons continuer à regarder comme les photos aériennes de frappes ou les vidéos des camps nazi. on dirait qu'on ne sait plus, à travers ces images, ce qu'ils représentent, ce qu'il a été vécu réellement. l'accoutumance aux images est à un apogée et les séries de télé-réalité est un aboutissement en soi du spectateur s'auto-spectatant. je crois que le seul autre niveau que l'on pourrait atteindre est la télé-réalité impliquant la mort de personnes ou plutôt participants en direct.
«Harun Farocki: Je crois que les standards de vie, les styles, les modèles et ainsi de suite, sont fortement déterminés par l'impact des images. Ce sont des codes qui de façon inconsciente se transfèrent à travers le monde, que ce soit pour la longueur des jeans, ou peu importe, à chaque époque donnée. Les images travaillent de façon secrète. Les images travaillent de façon secrète.»
c'est le message secret, c'est son chemin secret qui n'est pas cernable, qui ne peut être automatiquement distingué. mais elles travaillent pour quoi? il y a bien une utilité pour l'Humain ces images. est-ce de l'auto représentation? de l'autodétermination à avancer dans une direction préalablement déterminé par les hautes sphères sociétales comme les politiciens, les économistes, les médias et les publicitaires? comme la carotte qui fait courir le lapin, ces images sont avant tout un repère à lequel on peut se rattacher, se comparer, se confirmer en tant que personne évoluant dans une société X. si je peux analyser la masse et par le fait même mieux comprendre l'espace que j'occupe, mieux me repérer en tant qu'individu dans une société, c'est bien par tous les images, les clichés, les films, les photos, etc. qui sont visible dès que j'ouvre les yeux. il suffit de développer l'esprit vif pour ne pas être esclave, être dominé par ces intrusions. il faut s'en servir pour nous. de toute manière, on a pas le choix, on est quand même influencé par celles-ci veut, veut pas. tout comme les images des documentaires, des films de Harun Farocki que je vais m'empresser de visionner.
«Harun Farocki: Le musée a quelque chose de sacré, de mystique, et s'oppose à la trivialité des centres d'achats, de la sphère commerciale. Au cinéma, les gens finissent par adopter une attitude purement commerciale : c'est moi qui paie, je commande, je vois voir ceci ou cela. C'est comme ça que les gens au XIXe siècle, dans les salons, jugeaient la peinture : ça c'est un vrai peintre, lui non. Ceci a commencé à changer au XXe siècle. L'art a acquis une sphère autonome, quasi-magique.»
«Harun Farocki: Ce que je tente de souligner dans le film Sortie des usines, c'est cette règle qui consiste à dire que la vie commence quand le travail finit, et qui correspond à peu près à l'apparition du cinématographe. Dans Clash by night [1951] de Lang, Marilyn Monroe, en quittant l'usine, n'est plus une ouvrière, elle devient une personne. C'est aussi le cas de Chaplin. Ils doivent toujours être montrés devant l'usine. Ils sont donc définis par l'usine, mais toujours en arrière-fond.»
site officiel
ubuweb (films en ligne)
video data bank
entrevue sur horschamps
Doomsday
ce programme est incroyable, ça aucun sens comment j'ai halluciné quand je l'ai découvert. ce windows doom-launcher modifie et ajoute toutes sortes de modifications modernes à ce bon vieux moteur 3D. justement, c'est ici que c'est intéressant. il ne modifie pas que doom.wad ou doom2.wad, il réinterprète carrément le moteur 3D de Doom en le rendant extrêmement fluide et en ajoutant de magnifiques effets lumineux. dans le jeu lui-même, la configuration des graphiques comme du son et des touches clavier/souris sont très customizable. les résolutions montent jusqu'à 1600x1200 facilement, et le rendement visuel des textures qui étaient très pixelisantes sont maintenant rendues modernes. tous les megawads downloadés il y a des années sont parfaitement transformés également par Doomsday pour les rendre totalement compatible. . tous les joueurs insatiables qui jouent ou tout ceux qui ont déjà joués à ce jeu se doit absolument de se réimprégner de nostalgie en essayant Doom avec ce launcher incroyable. mais le comble dans tout ça, c'est le fait que vu qu'il interprète le moteur 3D donc les .wad directement il fonctionne à perfection pour Heretic et Hexen! le rendu graphique est identique à Doom à savoir superbement éclatant. le support du clavier et de la souris, (free look inclus s'il vous plait!) et même du saut dans Doom fonctionne à merveille. même la roulette de la souris pour le changement des armes est supportée. peut-être que certains trouverons ça interessant, mais il existe un addon qui re-modelise tous les sprites (monstres, armes, items, munitions, etc.) en les renderrant en 3D, comme le premier Quake, par exemple. personnellement, je trouve que ça downgrade le plaisir, le gameplay de "re-jouer" à Doom vu que les monstres sont assez différent merci. je dirais même que je suis assez déçu de l'aspect physique, l'allure, de la plupart des monstres. Doomsday me satisfait pleinement sans cet ajout que je qualifierais de presque superflu tellement je trouve qu'il nuit à la fluidité totale. parce que sans cette fonction, ce bon vieux Doom retrouve sa mise-à-jour la plus réussi fait seulement ajouter davantage au gameplay déjà incroyablement réussit, dans sa version old skewl. bref, maintenant je me sens vraiment aux anges (haha, beau contraste avec l'enfer de Doom) en jouant avec Doomsday, en Windows XP, avec clavier souris, incluant graphique modernisé, effets lumineux réussis et son actualisé. un fuckin' must pour tous hardcore fan de Doom.
Doomsday's HQ
PlanetDoom
Doomworld
Doom Wiki
8.2.08
les publications-universitaires.qc.ca
5.2.08
Nonstop - Road Movie En Béquilles
j'étais persuadé qu'en arrachant une boucle d'oreille on pouvait faire sauter une tête comme une grenade
un cyclope me fait un clin d'oeil
une alarme sonne toutes les 3 secondes et s'arrête uniquement en cas d'intrusion
une chaise qu'on retire quand on s'assoit
j'ai tellement pleuré que les pompiers sont venus me chercher en barge
l'arme a créée l'homme
on fait semblant pour faire exprès
où il n'y aura plus assez de vivants pour enterrer les morts
ambulance en flammes cherche sortie d'autoroute
derrière la porte il y a un mur
fumer une gomme pour effacer
idiot cherche village
maladie rare recrute cobaye
daltonien échange oeil vert contre oeil rouge
quand je me masturbais je croyais que c’était ma main qui prenait son pied
unijambiste ne ramasse pas pour faire des entorses
on améliore son sourire en se mangeant les joues
moi je pensais qu'en faisant maigrir les gros on faisait mourir les maigres
je souhaite mes rêves à personne
gode offre dépucelage
faire claquer mes doigts dans les oreilles des sourds
site web officiel
myspace
achète-le
review (Guts)
review (the French Touch)
review (dMute)
review (le cargo)
Nonstop - Devant Ma Nuque
4.2.08
témoin de cassure forum style 1
untel_01
Le Dimanche 3 Février 2008
cher Partick
amicalement j’ai une crétique a propos de ton blogue, je retrouve les mêmes idées de post sur plusieur site comme poil.ca ou break.com
ect… en plus tu est payer pour écrire sur les post des autres, dis moi
ou envoyer mon cv pour partager ma lecture sur le net car je n’ai pas
ton salaire et en suis jalouxPatrick Lagacé
Le Lundi 4 Février 2008
@ Untel_01 : En bien, Untel, merci de ta « crétique ». Quelques réflexions :
Je ne connais pas le site poil.ca, et j’aurais trop peur de tomber sur un site XXX, alors je n’irai pas y faire un tour. Break.com : connais pas. Mais je trouve mon stock sur un tas de blogues et d’agrégateurs, sans oublier les lecteurs qui m’en envoient, aussi.
Pour ce qui est de ta jalousie, cesse d’être jaloux. Tout le monde peut avoir un blogue. Si ce que je fais est facile, alors tu n’auras aucune difficulté, j’en suis convaincu, à reproduire ce que je fais sur Blogger, à te ramsser avec des centaines de milliers de visites par mois et, ainsi, peut-être, te tirer une paie dans l’aventure par la même occasion.
Pour ton CV, quand tu sauras écrire « critique » comme du monde, tu me l’enverras.
Bonne chance, Untel.
1.2.08
comic strips pour geek
ok, ouais, je postais pour vous linker mes comic strips que j'ai trouvé dernièrement. bon rire!
- 2p Start!
- 2wcOnline
- A Mission Deep
- ActionTrip Gaming
- Afterstrife
- Butternutsquash
- Canned Ham
- Commissioned Comic
- Comet7
- Chooken
- Ctrl+Alt+Del
- Dark Legacy Comics
- Digital Unrest
- Dueling Analogs
- ExtraLife
- F@NB0Y$
- HomeStarRunner
- Hookie Dookie Panic!
- Goblins Comics
- Little Gamers
- MegaTokyo
- Nuklear Power
- Paradox Lost
- PBF archive
- Penny Arcade
- Press Start To Play
- Saturday Morning Breakfast Cereal
- Taking the Bi-pass
- The Howard & Nester
- The outer circle
- VG Cats
30.1.08
Atavist - II : Ruined
et puis cet album? la première écoute est lourde à passer au travers, c'est exactement comme si qu'on avançait tranquillement dans ce couloir et qu'on tendait l'oreille pour entendre ce que ces murs nous ont à dire, ce qu'ils ont vus, ce qu'ils ont entendu. du suicidal? de la dépression? tout dépend de l'angle d'où on écoute et à quel mur nous dirigeons notre attention. il est clair que ce couloir est truffé de fantômes qui souffrent et qui sont, malgré eux, coincés en ces lieux. c'est la même chose pour l'album; les émotions et les sentiments exprimés/emprisonnés dans ce disque sont incroyables. il y a de la densité. il y a le flirt avec le suicide. il y a la dépression. l'atmosphère est écrasante mais nous savons écouter les murs; rester la, tendre une oreille attentive à leur musique. on a pas à se plaindre car, après tout, on a décidé nous-même de s'aventurer dans ce lieu que nous savions prime à bord qu'il ne serait pas rose, mais plutôt morose. nous avançons dans les ruines d'un passé qui hume toujours. ces murs semi-détruits, semi départis de leur peinture d'antan, de leurs habits. ils sont nus et nous les regardons. ça c'était pour l'introduction; la première écoute quoi. on en veux plus, on s'est découvert un penchant pervers et une forme de curiosité masochiste. attends; on viens de passer dans couloir, mais on ne comprends pas encore tout, trop intense et trop profond. est-ce qu'on peut reprendre du début, question de voir et de vouloir tout ressentir cette folie, cette sensation d'écoute déstabilisante à nouveau? bon. on sort complètement de l'endroit, question de se prendre quelques vrais rayons de soleil et puis on retrouve l'escalier accédant à l'expérience. on monte tranquillement, ça résonne, pas à pas...
et maintenant nous entendons «I», un riff de basse ultra-sourd qui gronde tranquillement, qui monte doucement comme pour créer un suspense jusqu'à la première véritable note de «II». et bang, à nouveau, la vision de ce qui nous attend, on vient d'ouvrir la porte et le couloir, sombre avec ses entrées de lumière aux travers des fenêtres poussiéreuses, est là devant nous. la musique nous fait avancer d'un pas lent, très lents. le chant est plaintif-gras, sludge même par moment. le rythme reste lent et s'étire comme si qu'on se fesait retenir pour mieux comtempler toutes les fissures, les failles dans les murs pour mieux en voir tous les détails. tout au long des «II» et «III», qui clock à 15 et 17 minutes respectivement, l'effet est total; le couloir purge ses démons, la communication est établi. on est ébahi puisque son dialogue est plus que bien soigné, on comprend presque ses malheurs, ses mauvaises expériences, tout ce qu'il a vu passer devant ses yeux. on sait qu'il est écorché. pourtant, grâce aux fenêtres qui sont ici, l'air du dehors réussit à s'immiscer pour empêcher, quand même, une totale suffocation. on avance un peu. stop! un courant d'air frôle notre oreille. c'est presque doux. de l'air pure? on regarde par la fenêtre et un rayon de lumière nous heurte. c'est la pièce "IV" de l'album qui enchaîne. guitare sèche éthérée? oui. et quel respiration que nous reprenons. cette guitare me rappelle de beaucoup celle de la fameuse chanson du village dans Diablo I, pour les old skewl gamers. le temps de s'accoutumer à cette source qu'on replonge dans le dernier tiers de l'album. «V» suit avec un retour en lourdeur pour plus de 17 autres minutes contenant une petite partie plus sludge qui ajoute toujours un petit quelques chose de plus à l'ensemble de l'oeuvre. nous avançons davantage vers ce qui semble être la fin du couloir. de toute manière, on sait qu'il ne reste que quelques pas à faire. autre bouffé d'air/lumière au début de la «VI» et puis la fin. il ne reste que nous et notre expérience. on se retourne, on constate le chemin fait. renaissance ou aboutissement? ce cri à la fin de «VI»... apothéose à l'exposition, à la discussion, à la manipulation de ces murs. ma propre interprétation c'est que nous étions dans le couloir de ceux qui sont en phase finales, il y a eu des morts ici et dans ces pièces. les murs, me l'ont dit. me l'ont avoué. ces fantômes, ce sont les fantômes prisonniers de ces lieux. ceux qui ont souffert dans l'attente de l'ultime châtiment. est-ce que «IV» et le début de «VI» serait une forme de médicament qui leur ferait accepter leur sort? on avance tous dans le couloir de la mort qu'on le veuille où nom. il n'y a que la longueur qui détermine le "quand", parce que le quoi on le sait tous. tout comme le fond du couloir que nous voyons sur l'artwork; on sait et on voit la fin. à l'image de la seule phrase mit en évidence dans le packaging de l'album (direct à l'ouverture de l'album, dans ta face, écrit blanc sur fond noir) «no life worth living», c'est à nous de se faire sa propre idée sur ce fait que la vie est mourante au départ, d'où l'omission de point de ponctuation. ce n'est que le temps de la marche funèbre du couloir de la mort qui détermine la durée de vie de quelqu'un. on s'éloigne de la naissance tout en se rapprochant de la ruine, de la mort. pour Atavist ce périple dure 67 minutes. j'adore la vie de cet album.
«II: Ruined» est le deuxième album studio d'Atavist, groupe britannique née en 2004. une chose particulière que je trouve assez étrange, c'est qu'on dirait qu'ils ne sont pas vraiment connus dans le monde underground du métal extrême. je pense que cet album aura de plus en plus d'importance dans la scène de doom/drone/sludge du web underground. (les e-zine et les ti indie-kids metalheadz comme moi qui suivent ça) à mes yeux, ils ont déjà acquis un très haut statut et à cause de cet album et du contrôle artistique qui s'en dégage (il ne faut pas le nier) je me demande de quel angle ils approcheront leur prochain album. il sonne vraiment comme une somme d'un groupe étant à leur meilleur autant au niveau de la qualité des pièces, qu'au niveau technique, qu'à la production, etc. l'ambiance y est unique et on ne peut se passer de "couper" l'album direct dans le milieu-il s'écoute d'un trait. moi je crie au chef d'oeuvre, désolé. (par contre il faut tout fois être familier avec ce style extrême de métal) la seule affaire que je regrette est de ne pas posséder une version vinyl pour ce putin de artwork....
site officiel
myspace
achète-le! (Profound Lore)
achète-le! (iTunes)
29.1.08
«Another Country» par Scott Strazzante (série photos)
en fouillant sur ses deux profiles photographes, ici et là, je conseil également d'aller jeter un oeil sur le blog de sa série photo-sportif «The Season». Scott suit une équipe de sport pendant toute une saison. intéressant.
28.1.08
brique photographique part 1
lien vers la brique.